Cyclones et séismes

L’Atlas Bleu / Explorer

Les cyclones tropicaux sont des phénomènes climatiques saisonniers de grande ampleur (vents instantanés sup. à 118 km/h) qui comptent parmi les risques propres aux façades en raison des paramètres qui commandent à la fois leur fonctionnement et leur déplacement. Naissant entre 8 et 30° de latitude à partir de six zones de cyclogenèse principales, au-dessus des mers chaudes (+ de 26° C) donc principalement en été et en automne, ils se déplacent ensuite en direction des côtes conformément à la déviation causée par la force de Coriolis. Parce qu’elles sont situées à l’interface océan-continent et parce que les cyclones dégénèrent à l’intérieur des terres du fait d’une évaporation insuffisante, les façades océaniques et les îles subissent saisonnièrement leurs effets directs (force du vent, fortes précipitations, inondations, surcote) ou indirects (mouvements de masse).

Un séisme résulte d’une contrainte entre deux compartiments lithosphériques et s’accompagne d’une forte libération d’énergie en profondeur comme en surface. La formation de croûte océanique au niveau des dorsales au même titre que sa destruction au niveau des fosses océaniques, sont deux phénomènes tectoniques planétaires majeurs impliquant de fortes contraintes mécaniques, donc une sismicité élevée. Le recensement des séismes sur les 20 dernières années pour les pays situés en position de façade océanique montre ainsi clairement l’existence de zones à forte sismicité au niveau des marges actives (Ceinture de feu du Pacifique). Sur ces façades, les séismes comptent par conséquent parmi les risques les plus fréquents en même temps que les plus dévastateurs.