Les représentations iconographiques des paysages du sel à Aveiro (Portugal) – du patrimoine cartographique au patrimoine salicole

Par Inês Amorim

L’Atlas Bleu / Protéger

Paysage actuel de la lagune d’Aveiro

Depuis le continent, vue aérienne sur  la ville d’Aveiro au premier plan, la lagune au second plan, le port et l’océan Atlantique en arrière plan

Les cartes anciennes d’Aveiro permettent de modéliser le processus de disparition puis de sauvegarde de l’activité salicole dans la lagune de la Ria de Aveiro. Elles sont à la fois des outils de conservation des connaissances associées à la saliculture et constituent, en tant que documents historiques, un héritage à transmettre aux générations futures : en dessinant les évolutions des paysages du sel et de leurs fonctionnalités, les cartes anciennes « illustrent le patrimoine » (Chappé, 2010), tout comme l’image aérienne. Toutes deux ont été utilisées comme instruments de diagnostic du territoire et de contrôle institutionnel, le plus souvent demandé par le pouvoir central portugais (Amorim, 2008).

Vue aérienne depuis l’océan atlantique (Ouest), du port d’Aveiro et de l’articulation avec la lagune d’Aveiro (2004, photo João Ferrand, APA-S.A).

Cartographies et imageries témoignent des changements économiques et juridiques (appropriation des ressources, contrôle des voies maritimes communes et du domaine public maritime) et elles représentent aussi l’évolution des connaissances techniques associées à la disparition des salines : chacun des travaux menés dans le port d’Aveiro (conservation d’une large voie navigable) impactaient la circulation, l’accès à la lagune et surtout le réseau hydraulique, les canaux étant progressivement réduits. Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, le port d’Aveiro, la lagune et les marais salants ont été régulièrement cartographiés et représentés, alimentant les connaissances sur la propriété des marais et permettant une reconstitution géohistorique de l’évolution des salines jusqu’aux années 2000.

Chronologie de la disparition des salines d’Aveiro

Les causes de la disparition des salines s’enracinent aux XVIIe et XVIIIe siècles où le principal problème était la fermeture du port dans sa partie sud qui empêchait l’entrée des bateaux et les mouvements commerciaux, et qui freinait l’alimentation des réservoirs des marais salants

« Carte particulière des environs d’Aveiro depuis la Rivière du Vouga jusques a la nouvelle barre contenant dex lieues quarrées de pais Sans la partie de mer qui s’y trouve levée entierement par François Hiacinte de Polchet et Louis d’Alincourt reduite en petit pour l’intelligence du projet a St.Hiacinte” (Ms., color., em papel, 1070×534 mm); « Echelle de 800 brasses de 8 pal. » =59, 5 mm. Et « Petipé de meya legoa sendo a legoa de 28 940 palmos » = 134mm. Source : Instituto Geográfico e Cadastral, nº315. Mendes, H. G. 1969. Catálogo das cartas Antigas da Mapoteca do Instituto Geográfico e Cadastral, Lisboa, IGC, page 132.

1865. «  Porto e Barra de Aveiro: Planta com o Projecto do seu Melhoramento” / levantada em 1865 pelo engenheiro hydrographo A. M. dos Reis coadjuvado pelo chorographo C. A. da Costa; projecto elaborado pelo engenheiro Silvério Augusto Pereira da Silva.- Escala 1: 20 000. Source: Loureiro, A. 1904. Os Portos Marítimos de Portugal e Ilhas Adjacentes, Volume II, Lisboa, Imprensa Nacional, 1905

1874. Planta Indicativa do Plano d’Obras para o Melhoramento da Barra d’Aveiro / Silvério Augusto Pereira da Silva Eng.

– Escala [1: 20 000]. – 1874. – ms. Cota: Pasta 2 – n.º 26. Source: Portugal, Arquivo do Porto de Aveiro.

Cependant, les plus grands travaux ont été réalisés aux XIXe et XXe siècle particulièrement entre 1932 et 1936, impactant fortement l’amplitude des marées : entre 1865 et 1925, l’amplitude des marées de vive-eau moyenne oscille entre 1,10 m et 1,22 m, passant à 1,84 m en 1934 et à 2,42 m en 1963, après la construction des structures actuelles (1950-1958) (Amorim et Carlos Garcia, 2008). Le drainage et le désensablement des infrastructures portuaires renforcent les courants internes provoquant l’érosion des talus des salines (Devy-Vareta, 2008).

À ces modifications géomorphologiques s’ajoute la contestation des privilèges anciens sur la propriété publique maritime (Amorim, 2008), dans un contexte général d’« idéologie du territoire » (Guigueno, 2011). Au début du XIXe siècle, la transformation expérimentale de salines pour l’aquaculture et la production d’algues (moliço) pour l’agriculture est très contestée (Nobre, Afreixo, Macedo, 1915).

En 1911, la production économique de la lagune et du littoral d’Aveiro est de 100.000.000 réis, le sel n’y représente alors qu’un peu plus de 10% et l’aquaculture est encore une valeur résiduelle. À ces changements s’ajoutent, à la fin du XXe siècle, les faibles revenus des paludiers, la dureté du travail, la concurrence internationale et une crise de production du sel qui n’est plus le produit de conservation le plus utilisé (Peliz, 1985).

Production en 1911

Valeur en réis

Part de la valeur totale en %

Sel 100.000.000 11,1
Poisson de la lagune 54.000.000 6
Aquaculture 3.000.000 0,3
Moliço, plante aquatique 270.000.000 29,9
Autres plantes de la lagune (bajunça et junco) 73.000.000 8,1
Poisson de la côte 403.414.000 44,7
TOTAL 903.414.000 100

L’exploitation des ressources de la lagune d’Aveiro en 1911. Source : Nobre A., Afreixo J., Macedo J., 1915. A Ria de Aveiro. Relatório oficial do regulamento da Ria, Lisboa, Imprensa Nacional, 1915, pages 122-124.

Des initiatives locales anciennes à la reconnaissance européenne

Déjà, à la fin du XIXe siècle, 462 propriétaires ont signé une longue liste de revendications fondée sur la conservation du passé et de la mémoire des salines. Leurs arguments ont été juridiquement défendus au tribunal en s’appuyant sur l’iconographie existante (Madahil, 1946) comme éléments d’identification des paysages qui donnaient les lignes directrices de l’aménagement du territoire. Des cartographies détaillées seront ensuite produites jusque dans les années 1960 (Menezes, 1956).

Les compartiments d’une saline d’Aveiro et ses travaux de récolte du sel dans une photo de M. Munné. Source : Alcoforado M.M 1877. A indústria do sal, «Museu Technologico», 1°Anno, n.3, Agosto, p. 45.

Le déclin des salines est effectif depuis les années 1880. Si le nombre de marais salants a réussi à se maintenir jusque dans les années 1960, il est suivi d’une chute brutale jusqu’à nos jours. C’est à ce moment que resurgit la mémoire du passé et que se multiplient les initiatives locales de sauvegarde du patrimoine culturel.

Un marketing commercial vigoureux insiste sur l’idée d’un produit régional naturel, traditionnel, de qualité, complémentaire à l’exploitation des algues en milieu salé et ayant des applications dans l’industrie cosmétique (Buron 2005 ; Martins et Silva 2008 ; Neves, 2005, 2008 ; Perraud, 2005). À la fin des années 1990 et surtout au début des années 2000, des projets européens comme INTERREG III B e IV B “Atlantic Area”, SAL “Sel de l’Atlantique” (2008-2011)[1], ECOSAL ATLANTIS (2010-2013)[2] et le « Percursos do Salgado » / Routes du sel » (Projet Sal(H)ina (2005-2008)[3] en partenariat avec la municipalité de la ville d’Aveiro, témoignent de la volonté institutionnelle de reconnaitre les paysages du sel comme éléments majeurs du patrimoine culturel historique et naturel européen. Un centre d’interprétation proche de la saline de Troncalhada, propriété de la Municipalité (Gomes, Mota, 2008) et de la saline Santiago da Fonte, achetée par l’Université d’Aveiro (Martins et al, 2014) ont été respectivement inauguré en 2000 et 2009.

La carte comme élément d’identification et de sauvegarde des dernières salines d’Aveiro

L’enjeu est la sauvegarde et l’avenir d’un territoire salicole qui doit composer entre la pression urbaine et le développement économique de la fin du XXe siècle et une « sanctuarisation conversationniste », entre valorisation et protection du marais (Corlay, 2006). Les projets cités ci-dessus ont permis d’identifier les salines abandonnées ou semi-détruites et leur possibilité de réutilisation. La conversion totale de la zone pour l’aquaculture intensive n’est pas autorisée car trop polluante. Cependant, un grand nombre de salines des marais d’Aveiro est irrémédiablement perdu : la restauration des talus est essentielle, tout comme le maintien de la lagune pour permettre la nidification des oiseaux migrateurs. Le classement de la lagune devient ainsi une mesure prioritaire (Martins et Silva, 2005). Dans ce contexte, l’administration du Port d’Aveiro a procédé à l’inventaire des documents, en particulier des cartes qui ont été produites durant les XIXe et XXe siècle (Garcia et Macieirinha et al., 2008).

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 2009 1956
Nom de saline Surface (ha) Nom  ancien Groupe nº dans la carte
Dezoito dos Caramonetes 3,99 Caramontes (os 18 dos) Groupe du nord 21
Gran Caravela 4,98 Gran Caravela Groupe du sud 17
Pajota 6,57 Pajota Groupe du sud 12
Passã 8,19 Passã Groupe de S.Roque et Esgueira 60, 60-1
Podre 8,67 Podre Groupe de S.Roque et Esgueira 46
Puchadoiros 8,99 Puxadoiros Groupe du nord 34
Santiago da Fonte 5,9 Santiaga da Fonte Groupe du sud 52
Senitra 4,48 Senitra Groupe du sud 16
Troncalhada 4,2 Troncalhada Groupe du sud 18

Seuls neuf marais salants perdurent en 2009. Ils sont regroupés dans trois des cinq groupes de salines identifiés par l’enquête de 1956 (dans le Groupe de  et dans le Groupe , il n’y avait pas de marais salants en production pour les groupes Monte Farinha et do Mar).

Source : Ecosal Atlantis, Salgado de Aveiro http://ecosal-atlantis.ua.pt/index.php?q=fr/content/salgado-de-aveiro. Accès: 20 août 2021; Menezes J. M. C. de., 1956. Inquérito à Indústria do Sal – Salgado de Aveiro, Lisboa, Comissão Reguladora dos Produtos Químicos e Farmacêuticos, pages 73-89.

Les recherches menées sur le patrimoine salicole d’Aveiro ont ainsi montré la possibilité de faire des connections entre les cartes du milieu du XIXe siècle et de leur utilisation par les services administratifs portuaires et administratifs. On note l’utilisation de la carte de 1865 comme figuration « moderne » des salines d’Aveiro, insérée dans l’Enquête sur l’industrie de sel (Volume IV – Salgado de Aveiro) conduite par le Comité de réglementation sur les produits chimiques et les produits pharmaceutiques (CRPQF) publiée en 1956 (Menezes, 1956). Cette carte (Cf.  Version de 1970  reproduite dans cet article) constitue la seule base permettant d’identifier les anciennes salines qui sont en activité en 2009 et qui peut permettre à terme l’élaboration d’un atlas historique des marais salants de la lagune d’Aveiro au cours des siècles.

[1] “Salt of the Atlantic”: Revalorization of identity of the Atlantic Saltpans. Recuperation and promotion of biological, economic and cultural potential of coastal wetlands “Salt of the Atlantic”: Revalorization of identity of the Atlantic Saltpans. Recuperation and promotion of biological, economic and cultural potential of coastal wetlands http://www.cesam.ua.pt/?menu=&language=pt&tabela=projectosdetail&projectid=403 . Accès: 20 août 2021.

[2] Salgado de Aveiro http://ecosal-atlantis.ua.pt/index.php?q=pt-pt/content/salgado-de-aveiro. Accès: 20 août 2021.

[3] Percursos do Salgado – História do sal, Natureza e Ambiente séculos XV a XIX http://percursosdosalgado.cm-aveiro.pt/. Accès: 20 août 2021. POCI/HAR/56381/2004 Project SAL(H)INA História do Sal – natureza e meio ambiente – séculos XV a XIX https://sigarra.up.pt/flup/pt/projectos_geral.mostra_projecto?P_ID=59207. Accès: 20 août 2021

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Inês AMORIM, Professor Catedrático, Faculdade de Letras da Universidade do Porto, Departamento de História e de Estudos Políticos e Internacionais

Inês AMORIM, « Les paysages du sel à Aveiro (Portugal) – du patrimoine cartographique au patrimoine salicole », L’atlas Bleu, Revue cartographique des mers et des littoraux. Mis en ligne le 25 avril 2023,

URL : https://atlas-bleu.cnrs.fr/les-paysages-du-sel-a-aveiro-portugal-du-patrimoine-cartographique-au-patrimoine-salicole/

DOI : en cours